PERSONNALITÉ

PERSONNALITÉ

 À QUOI ME SERT LA MAUVAISE FOI?

La mauvaise foi pour me protéger

Ma mauvaise foi s’exprime par une posture d’évitement et de fuite. Pour ne pas avoir à réfuter des arguments qui m'obligeraient à changer de position ou de conviction, je préfère adopter la stratégie de la tortue. Je me replie dans ma carapace et laisse les autres s’agiter à l’extérieur.

Ma crainte : montrer mes points faibles ou mes erreurs.C’est pourquoi je préfère me soustraire aux discussions ou confrontations qui risqueraient de les exposer au grand jour. Cela me conduirait en effet à poser un nouveau regard sur mes choix, mes actes, mais aussi sur moi-même. Nier en bloc sans argumenter ni contre-attaquer est donc pour moi une façon de protéger mon système de valeurs, de pouvoir continuer à avancer et à soutenir mes choix. Mais cette stratégie a un inconvénient majeur : elle me contraint au surplace et à l’autarcie. Or, c’est dans l’échange contradictoire et la remise en question personnelle que l’on avance avec, pour moteur, des perspectives, des idées et des solutions nouvelles. Une posture qui nous permet aussi d’abandonner nos croyances erronées ou « limitantes ».

Pour avancer :essayez de remonter dans mon histoire personnelle
 afin d’identifier ce qui a pu me conduire à me protéger des autres,
à ne pas oser soutenir mes décisions ou mes choix. Était-ce ma culture familiale ou bien un événement spécifique marquant? 
Dans tous les cas il y a quelque chose, sans doute lié à la peur ou à la honte, qui fait obstacle à une tranquille affirmation de soi.

 

 

QU'EST CE QUI ME MOTIVE VRAIMENT?

Le plaisir personnel:

J'ai besoin de m'offrir des cadeaux. Tous mes achats ont pour but de me regonfler le moral et de me tranquiliser. Cette soif de me remplir peut témoigner d'une peur de manquer. J'ai alors tendance à garder, à cumuler, voir à collectionner.

Soit par choix, pour m'entourer de choses que j'apprécie et qui me rassurent. Soit par nostalgie, lorsque les objets sont emprunts d'un lien sentimental. Attention: le fait de posséder peut me satisfaire sur le moment. Mais à long terme, ce moteur ne peut jouer qu'un rôle bien limité: celui de me combler matériellement.

Or, même si je perpétue ces bonheurs éphémères. Ils ne pourront jamais étancher ma soif de sens. Je tente de modérer mes plaisirs fugaces pour m'en détacher et m'ouvrir à d'autres voies qui combleront plus profondément ma vie. En me guidant vers des valeurs plus élevées. Pour me rapprocher de l'essentiel...

 

QUELLE EST MA COULEUR INTÉRIEURE?

Rouge franc: réconfort

Matière: sécurité, autonome individualisme

Concret et dégourdi, je sais donner de moi-même pour exécuter un travail et trouver les ressources pour l'effectuer au mieux. Mon aptitude à être autonome et mon esprit curieux me permettent de travailler dans de nombreux domaines différents. Plutôt autocentré, je vis cependant en priorité pour moi et je n'assume pas une certaine solitude qui me pèse parfois. J'aurais tout intérêt à m'ouvrir davantage aux autres en acceptant leur différence pour passer à la condition de "rouge lumière".

Lumière:Solitude assumée, sens du travail, solidarité

Indépendant, j'ai eu l'occasion de faire mes preuves professionnelles, car mes compétences valent de l'or. J'assume parfaitement mon besoin de solitude en me retirant parfois pour me ressourcer. Mais je suis capable de me mêler aux autres, et mon naturel tolérant me permet d'être bien avec eux sans les gêner, ni me sentir "de trop".

 

SUIS-JE UN CRÉATIF CULTUREL?

Le créatif individualiste

(21% des français)

Il a généralement les mêmes valeurs de base que le créatif culturel. Je suis souvent en rupture avec mon éducation et ma formation initiale, et m'intéresse aux domaines du développement personnel et de ma connaissance. Mais je ne me sens pas concerné par la spiritualité, et ne m'implique pas - ou très peu - dans les milieux associatifs.

En revanche, je me sens très concernée par les problèmes écologiques, la protection de la nature, et m'interroge devant les catastrophes climatiques. Je suis d'accord pour adopter des principes de vie plus respectueux de la nature, et faire un effort pour "sauver la planète", mais j'agirai d'une façon plus individuelle. J'ai une vision plus "séparatiste" de la vie: je ne fais pas le lien entre l'écologie et la spiritualité, ni entre l'évolution intérieure et l'évolution de la société.

 

SUIS-JE MOI-MÊME?

"Je suis moi, et c'est comme ça" le moi imposé

Je suis un peu trop moi-même, j'ai une conscience claire de mes intérêts et de mes droits, et je n'hésite pas à le faire savoir aux autres. On ne vit qu'une fois, je pense et pour m'épanouir, il faut bien s'affirmer. Alors, si quelqu'un s'oppose à mes projets, je ne me laisse pas faire.

Ce que l'on peut penser de moi intéresse, mais je ne m'obsède pas et, en tout cas, je ne construis pas ma vie sur cela. J'ai donc une forte personnalité, je suis capable d'un véritable originalité, je suis dôtée de qualités de leadership et de créativité incontestables.

On m'estime et on m'admire souvent. Mais parfois aussi j'agace. Je ne cherche pas à être agréable et, pire. Il m'arrive de ne pas tenir compte de mes interlocuteurs, préoccupée que je suis par la recherche et la défense de mes propres intérêts. On peut me reprochez mon égoïsme. Les psys parleraient d'un certain narcissisme. Pourquoi ne pas ajouter une qualité supplémentaire à toutes celles que je possède déjà, comme le sens de l'écoute et de l'autre. Nul doute que cela me conduirait encore plus loin sur le chemin de mon développement personnel. Et puis accepter quelques frustrations (ne pas avoir le dernier mot, renoncer à quelqu'un qu'il a tort, sacrifier un peu de mon temps ou de mon plaisir pour celui des autres...) Peut aussi m'apporter de nouvelles satisfactions celles de l'altruisme.

 

SUIS-JE GENTILLE?

Je sais faire preuve de la gentillesse lorsque c'est nécessaire.

Même s'il m'arrive de placer mes propres désirs et aspirations avant ceux des autres. Je suis dans l'ensemble une personne raisonnable et équitable s'efforçant d'aider ceux qui sont dans le besoin et éprouvant une compassion sincère pour ceux qui traversent des moments difficiles.

 

QU"EST-CE QUI ME FAIT DOUTER?

J'ai peur de mal faire.

Ce ne sont ni les idées, ni l'énergie qui me manquent. Pourtant au moment de passer à l'action, quelque chose m'enraye, se bloque et me livre au doute paralysant. La prise de risques minimum guide alors ma réflexion et détermine mon choix.

Mon plus grand frein est la peur de l'échec, la crainte de la faute, impliquer les autres dans un "mauvais" choix m'effraie autant, sinon plus, que de me pénaliser. Il se peut que cette inhibition de l'action trouve en partie. Son origine dans une éducation où le devoir, l'obligation d'excellence et la culpabilisation en cas de mauvais résultats prédominaient. Il est également probable que l'image d'infaillibilité de mes parents ou que des comportements autoritaires et intrusifs de leur part aient inhibé, précocement ma capacité à agir en suivant mon désir, mes besoins et mon ressenti propre.

Résultat:Je me sens souvent frustrée, en colère, angoissé par le temps qui passe et les occasions qui s'éloignent.

Comment amorcer le changement: vivre, c'est se risquer à... essayer de prendre une petite décision, de poser un acte, une prise de parole qui exprime mon désir et qui pourrait susciter un (petit) désacord de mon entourage. Je mesurerai que la satisfaction remportée permet de faire avec mes inhibitions.

 

QUI EST MON GRAND GUIDE INTÉRIEUR?

Mon guide est un moine

Face aux difficultés de la vie, mon guide m'indique la voie qui privilégie l'intériorité, l'écoute et la constance.

Ma zone de force: patiente jusqu'à l'obtination, je ne crains ni l'effort ni la solitude. Silencieuse, contemplative, lente, j'ai tendance à me tenir en retrait des groupes et à fuir le conflit. Porté à l'introspection, je sais prendre du recul et je me détache de mon égo avec une objectivité qui favorise les vrais examens de conscience. Je reçois avec attention et discrétion les confidences et considère avec indulgence et bienveillance les défauts et fautes des autres. Ce qui me fait un confident très apprécié.

Ma zone de faiblesse: les manifestations excessives d'émotion me déstabilisent et ont un effet inhibant sur moi. Par crainte d'être débordé par elles ou d'être entrainé dans des jeux relationnels que je ne maîtrise pas. Je cultive la discrétion, voire le retrait, ce qui me procure un sentiment de sécurité émotionnelle. Mais manquant parfois de spontanéité et de chaleur, je peux me sentir isolé ou mal comprise.

Pour trouver le point d'équilibre: oser solliciter les autres. Pour leur demander un avis, un conseil ou de l'aide. Je cesserai d'être considéré comme froid ou distant et me découvrirai le plaisir de l'intimité. J'apprends également à identifier mes émotions négatives et à me les accueillir sans culpabilité.

Cette acceptation de la dualité humaine m'aidera à vivre plus sereinement mes contradictions intérieures, et à m'affirmer sans crainte du conflit ni des débordements émotionnels.

Je n'oublie pas enfin d'alterner périodes de silence, de retrait et périodes de partage, d'échange avec mes proches.

 

SUIS-JE EXTRAVERTI OU INTROVERTI?

Plutôt extraverti

Mon profil:

Je me positionne naturellement à la maison comme au travail, comme un meneur, un chef de bande. Je suis le genre de personne à être toujours à l'aise avec tout le monde, avec la boulangère comme avec le médecin, avec le grand patron comme avec le manutentionnaire. J'ai un avis sur tout, et j'aime le porter à la connaissance de mes interlocuteurs sans attendre qu'ils m'aient tendu une perche, quitte à l'imposer. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, non?

Mon entourage personnel et professionnel me classe volontiers dans la catégorie des "grandes gueules" sûr de moi, ne redoutant pas le regard des autres et aimant bien, parfois, jouer la carte de la provocation... Quand je suis lancé, on a du mal à m'arrêter. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'écoute des autres ne m'est pas un réflexe spontané...

En couple: j'ai peut-être jeté mon dévolu sur une personne de mon tempérament (ce qui me permet d'assurer des soirées animées!) ou, à contrario, je vis avec un conjoint moins extraverti sur lequel je peux, dans certains cas avoir un certain ascendant.

Nos conseils:

Mon assurance, ma confiance, mon exubérance constitue une puissante locomotive pour ma vie. Haute en couleur. Je suis un véritable antidote à la grisaille et au ronron! Ce sont peut-être les moments d'excès (d'assurance, d'activité) qui peuvent intérroger.

Mon côté parfois "too much" peut donner à penser que le plus important, c'est de me faire remarquer par les autres comme si j'avais à tout prix besoin de capter leur attention pour me sentir aimer et donc existée, à moins que ce ne soit un moyen pour devancer le jugement des autres? Je redouterai de laisser indifférent si je n'avais pas recours à ce show permanent? Ce beoin du regard des autres peut-il, en fait, compenser le jugement que je porte sur moi-même? Mes qualités d'émission d'énergie sont incontestables, je suis aussi à l'aise en mode réception, je suis récemment arrivé d'écouter un interlocuteur sans lui couper la parole, je sais rester seule sans ne rien faire d'autre.

 

 

SAIS-JE TOURNER LA PAGE?

Je suis marquée par une blessure affective

Les causes: une amitié ou un amour trahis, une injustice subie (et non réparée) dans le milieu professionnel ou familial...

Les manifestations; présence permanente de la colère, explosive ou souterraine, difficulté à me faire confiance, hyper susceptible, tendance à ressasser l'évênement en pensée ou par la parole...

Dans tous les cas, le sentiment d'avoir été maltraité (exploité, trahi, négligée) prédomine, colore de noire toutes les relations, et génère une vision pessimiste de la vie et des motivations profondes des uns et des autres.

Les explications: il arrive bien sûr que l'on ne puisse pas tourner la page à cause d'un évênement objectivement dramatique (accident, agression,maladie). Dans ce cas, seule une prise en charge thérapeuthique aidera à surmonter l'épreuve. Revenir buter sur une blessure affective peut également traduire la réactivation d'une blessure originelle (par exemple le sentiment d'abandon) à l'occasion d'un évênement de vie comme un divorce ou une déception amicale. un excès d'investissement dans un idéal ou une anticipation trop positive d'une relation est aussi susceptible de provoquer des blessures qui semblent disproportionnées au regard de leur cause. Enfin, l'accumulation de petites malchances d"épreuves secondaires, peut finir par entamer la confiance en soi et se cristallise sur une relation insatisfaisante qui devient le facteur déclanchant d'un sentiment d'effondrement.

Comment amorcer le changement: En se repassant le film de l'histoire avec un regard de spectateur, et non d'acteur ou de réalisateur (demander de l'aide avec un proche bienveillant et objectif si besoin). Le but est de "défusionner" de l'histoire en en recueillant des bénéfices: prendre sa part de responsabilités.

 

 

MON PASSÉ M'ENCOMBRE-T-IL?

Un passé en demi teinte

Lorsque je me tourne vers mon passé, j'ai des impressions contrastées. Je sens qu'il est très présent et que ma vie a été profondément imprégnée par l'influence de mon éducation, de ma vie familiale et de mon environnement. Je vis "cet héritage" comme une force mais parfois aussi comme un handicap parce que j'ai tendance à vouloir réécrire l'histoire en remettant en cause certains choix ou en relevant des insuffisances: "si j'avais plus travaillé, si on m'avait poussé davantage" "si mes parents m'avaient mieux comprise". En un mot, j'avais des regrets qui m'empêchent de regarder mon passé avec une véritable sérénité.

J'ai mal vécu certains épisodes de mon enfance sans l'avoir jamais clairement exprimé. En tout cas, je ne reste pas sur des regrets, et je vais de l'avant en privilégiant les activités qui m'apporte une satisfaction vive et immédiate.

 

 

SUIS-JE PLUTÔT CHIEN OU CHAT?

Comme le chien, j'ai du flair

"Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens" Même si je ne partage pas totalement cette opinion, je fais preuve de prudence vis à vis du genre humain. J'écoute les avis des uns et des autres mais je me fie surtout à ce que je ressens. "Mon flair" me guide et m'évite ainsi de prendre les chemins de travers qui risqueraient de me faire perdre mon objectif.

En d'autres termes, je m'efforce de suivre des règles que je juge fiables et raisonnables. J'obéis à mes principes et je suis mon propre maître... Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier chez les autres la fantaisie et l'originalité... Je suis un peu trop rigide ou sévère à mon égard, comme si je ne voulais pas décevoir. Le regard des autres semble avoir beaucoup d'importance à mes yeux. Mon éducation en est la cause. Je me fixe trop d'obligations et j'essaie de laisser davantage parler ma spontanéité! j'y gagne en liberté de pensée... et d'agir...

 

 

SUIS-JE AGRESSIVE?

Je suis très peu encline à l'agressivité

Mon score indique que je suis d'une nature extrêmement passive et non agressive. Je ne m'énerve jamais ou alors très rarement même quand les choses ne se déroule pas comme je le souhaite ou quand les actions des autres me sont défavorables.

Même si cette attitude à l'avantage de ne contrarier personne et de m'attirer l'amitié de beaucoup. Elle peut présenter l'inconvénient de me rendre vulnérable. J'ai tendance à me laisser faire et je peux, dans certaines circonstances, être brutalisée ou tyrannisée par mes semblables. Il serait bon, sans pour autant renoncer à mon charme, de m'endurcir un peu, si je veux atteindre un jour les objectifs que je me suis fixés.

J'essaie de m'affirmer davantage.

 

DE QUELLE LIBERTÉ AI-JE BESOIN?

Liberté totale

J'ai beaucoup de mal à supporter les contraintes. Dans ma vie quotidienne, le poids des horaires, des habitudes, des conventions me paraît très lourd. Trop lourd! Même si je ne conteste pas la nécessité d'imposer des règles pour permettre la vie sociale. Je rue souvent dans les brancards. Je n'aime pas cette impression d'être sous contrôle.

En réalité, je rêve que ma liberté ne soit jamais bridée. Je sais bien que c'est utopique, mais dès que l'on met un frein à l'accomplissement de mes désirs, je ressens de la déception, voire de la frustration.

Mais je sûre que l'on veuille attenter à ma liberté, je me pose des limites, les interdits que je supporte difficilement sont d'abord dans ma tête. Cette impression d'étouffer sous le poids des contraintes diverses et multiples est probablement liée à mon éducation, à mon passé. J'ai souffert d'un excès d'autorité ou, à contrario, d'un manque d'autorité, la discipline me semble liée à de mauvais souvenirs. Pour mieux accepter les limites, j'essaie d'en voir les aspects positifs. Une activité sportive qui allierait plaisir et respect des règles, me seraient une expérience positive.

 

SUIS-JE D'UN NATUREL ANXIEUX?

Je suis plutôt zen

Confrontée à l'incertitude, à l'imprévu à des situations dont je ne connais pas l'issue (diagnostic médical, changements de vie, événements impromptu). Je ne me sens pas désarmée et je sais géré les problèmes en conservant relativement mon calme. Et lorsque Cassandre se met à pailler dans ma tête, j'arrive aisément à lui rabattre le caquet en analysant raisonnablement la situation et en évaluant avec sérénité les différentes éventualité. Je sais que dans la vie, on ne contrôle pas tout et j'accepte cela avec philosophie. De tempéramment plutôt zen, je sais me confier ou demander de l'aide quand ça ne va pas. Face à un obstacle, j'accepte d'être patient tout en me concentrant sur mon objectif.

Et si j'échoue, je sais rebondir. Je sais profiter des bons moments de la vie. J'emporte rarement du travail chez moi le week-end et j'équilibre ma vie grâce à des engagements divers (loisirs, associations, etc.)

 

SUIS-JE UNE VRAI GENTILLE?

Je suis gentille par calcul

J'offre exclusivement mes attentions à ceux dont je suis sûr de recevoir au moins autant en retour. Que mon "investissement gentillesse" soit conditionné par la peur de me faire manipuler, exploité ou la crainte de perdre pied, cette propension traduit un désir profond de prendre le moins de risques affectifs possibles. Cette stragédie de défense se met généralement en place chez les enfants soumis à un chantage affectif par leurs parents. L'amour conditionnel pourrait être formulé ainsi: "Je t'aime à condition que tu sois gentil". Et par "gentil", on entend: "plus soucieux de mon plaisir que du tien". L'empire de ce message est si insidieuse que celui qui en a été la victime en deviendra plus tard l'agent de transmission. C'est de cela dont il faut prendre conscience pour ne plus reproduire le scénario.

Je développe mon lâcher prise. Je tente d'appliquer au quotidien, dans les domaines les moins risqués. J'agis sans but ni esprit de profit, disent les maîtres zen. En commençant par moi-même: découvrir le plaisir de faire pour faire, puis poursuivre cette expérience dans ses rapports aux autres. En pratiquant la gentillesse désintéressée, je découvrirai l'étendue et la profondeur de ces bienfaits en retour.

 

AI-JE PEUR DE L'ENGAGEMENT?

Maitriser la portée des engagements

Je ne suis pas contre l'engagement. Mais je semble tentée d'en maitriser la portée. Tant que je suis seule à être impliqué dans un projet (achat personnel, remboursement d'un prêt, etc). J'assure, mais si mon choix sont liés à une autre personne, je freine mes élans car je redoute d'être enchaîner.

Alors le plus souvent, j'évite de faire de grandes promesses. Par exemple, si mon partenaire amoureux me demande de cohabiter, je vais me questionner: "La vie à deux demande des concessions. Ne vais-je pas perdre ma liberté? Il est peut-être préférable de vivre chacun de son côté"... Je contourne parfois le problème en me liant à des personnes très indépendante. Ce qui me rassure.

Au travail, c'est pareil: Je vais signer mon contrat que lorsque je serai certaine qu'on ne viendra pas empiéter sur ma spère d'activité. En un mot, je suis consciente que je dois parfois m'investir dans un pacte professionnel ou sentimental. Mais les accords sont ressentis comme dangereux.

 

AI-JE L'IMPRESSION DE CHANGER AVEC LE TEMPS?

Je reste fidèle à moi-même

Lorsque je repense à mes premières années, je retrouve en moi, les mêmes traits de caractère, la même façon d'être qu'aujourd'hui. Bien sûr. J'ai mûri et je m'exprime différemment mais sur le fond, je n'ai pas modifié ce qui constitue les bases de ma personnalité. Je ne suis pas un caméléon et je le revendique haut et fort. Il me semble effectivement important d'être fidèle à soi-même et de ne pas trahir les valeurs auxquelles on est profondément attaché.

J'éprouve un réel besoin de continuité. J'aime bien sentir que mes points d'ancrage sont solides et que je ne risque de perdre le cap lorsque je me fixe des objectifs. Peut-être cela cache-t-il une certaine peur de l'inconnu? Si j'ose changer d'avis sur des sujets importants, j'aurai l'impression de trahir.

Cela me pourrait être intéressant de me poser cette question: "À qui je veux rester fidèle à tout prix? À moi, à ma famille"?. Je m'accorde un peu plus de liberté en me laissant guider davantage par ma spontanéité. J'apporterai ainsi quelques nuances à ma personnalité, sans la changer pour autant en profondeur.

 

CE QUE MES VÊTEMENTS ME DISENT?

Une dominante ludique

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la mode m'amuse et que j'aime jouer avec elle. Mes vêtements sont le reflet de ma personnalité: originale, décalée, anticonformiste. Je suis la reine du "Mix $ Match" ("mélanger et associer"). Les assemblages de vêtements, d'accessoires, de texture, de style contraires, voire asymétriques me ravissent.

L'imprévisible, voilà ce que je cultive avec ardeur!

Et je ne haïs rien tant que les codes, vestimentaires ou autres, qui gomment les personnalités et uniformisent les gens. Mes maîtres mots sont plaisir, humour, créativité et un soupçon de rebellion. Au travail, par exemple, je lutte contre la consigne du je-ne-veux-voir- qu'une seule tête et je me plais, malicieusement, à introduire de la couleur dans toute cette grisaille, j'aime porter des bijoux en abondance. Mes bagues, colliers, bracelets au style fantaisie, voire ethnique, sont ma marque de fabrique.

 

QUELLE INTUITIVE SUIS-JE?

Mon intuition nécessite un support peut-être ai-je un jeu de cartes d'anges, de tarot ou même un pendule auquel j'ai recours quand j'hésite, ou pour comprendre le sens de certains évênements. J'ai sans doute une approche rationnelle des faits, toutefois, mon inconscient à aussi son mot à dire. Plutôt que le bâillonner, je lui donne une chance de s'exprimer mais par le biais d'un support. Sans forcément prendre ses informations aux sérieux, je ne perds pas de vue toutefois que l'intuition est le mode de prédilection du génie.

La fonction bipolaire de notre cerveau ne vous a pas échappé, même si je suis dominé par le gauche, plus analytique et évaluatif, je suis prêt à céder parfois les rênes au droit, où réside le siège de mon intuition. Sans forcément, me soumettre à un mode irrationnel, je m'intéresse à une vision plus globale de la réalité.

Essayer de jouer le jeu, sans chercher à en maîtriser les règles: en clair je me laisse surprendre! explorer plus en profondeur les richesses de mon cerveau droit, avec un support, si c'est plus simple pour moi, en prenant le risque de suivre davantage la voie indiquée. Sans doute je découvrirai les arcanes du hasard, et la magie des synchronicités... De quoi bouleverser mon rapport au monde. Sans doute encore régi par la logique.

 

SUIS-JE DRÔLE?

Je suis une championne de la bonne humeur.

J'ai l'art de savoir m'amuser, je traverse donc les épreuves de la vie avec bonne humeur.

Cela ne signifie pas q'un rien que je suis sensible au côté comique des choses.

Cependant, il est possible que le tact ne soit pas mon point fort et que ce qui m'amuse ne soit pas toujours apprécié ou s'avère, dans certains cas, offensant.

Quoi qu'il en soit, mon sens de l'humour révèle la vision merveilleuse que j'ai de la vie. Cette philosophie joyeuse continuera à m'attirer l'amitié de beaucoup tant que je veillerai à ne vexer personne et à m'arrêter à temps.

 

 

EST-CE QUE JE PEUX DEVENIR PEOPLE?

Célébrité rejetée

Je n'ai pas du tout le profil pour être une célébrité. Cela tombe bien, le "star systhème" me rebute. Moins on parle de moi, mieux je me sens bien dans ma peau. Je n'ai pas besoin de sentir le regard des autres pour exister. J'aspire à une vie tranquille, discrète et surtout privée.Je ne suis pas en quête de reconnaissance. La célébrité ne me fait pas rêver du tout. C'est un univers très superficiel qui m'effraie, dans lequel on perd forcément son identité. Pour moi, la célébrité est aussi synonyme de privation de liberté. Mon désir de liberté est beaucoup trop fort pour que la célébrité me l'enlève.

 

QU'EST CE QUI ME STRESSE?

Sensibilité faible au stress temporel

Mon niveau de sensibilité au stress lié à la pression du temps est plutôt faible.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le temps semble ne pas avoir de prise sur moi. Il se pourrait même que je fasse parfois bien peu de cas de lui ! Ah, le temps ! Celui là même qui semble être perçu par beaucoup comme un « tyran » ou à tout le moins comme une contrainte forte… et bien pour moi, pas question de courir après lui ni de presser le pas inutilement. Il semblerait bien que je mets un point d’honneur à refuser de devenir esclave du temps. Par conséquent, ce n’est que de façon très ponctuelle que je peux le ressentir comme un « stressant » potentiel.

Nos conseils :
Drapé dans une attitude de défiance (d’arrogance ?) face au temps qui passe, n’en oubliez pas que refuser de se soumettre au temps, c’est aussi une façon plus ou moins détournée de ne pas se confronter à l’impérieuse nécessité d’avoir à le gérer. Attention toutefois… Si je refuse de gérer le temps, celui-ci pourrait bien me rattraper tôt ou tard…

En effet, si je ne me préoccupe pas du temps, sachez que le temps ne se préoccupera pas non plus de moi. Quoi qu’il arrive, il continuera à filler, inexorablement… Ayez également toujours à l’esprit que les personnes avec lesquelles je peux être en relation n’ont pas toute la même attitude que je face au temps. Aussi, ma nonchalance vis-à-vis des impératifs temporels pourrait bien agacer ceux pour qui le temps compte (ou est compté…).

Apprendre à respecter le temps, le mien, celui des autres. Je verrai, le temps peut aussi être un précieux allié lorsqu’il est bien géré !

 

QUELLE EST MA PART D'OMBRE?

Ma part d’ombre : Je suis trop dans la soumission

Je semble enfermé dans une situation, un poste, une relation… J'aimerais changer mais l’archétype du Prisonnier, symbole de mon ombre, me persuade que je n’ai pas d’autre choix. Cette promotion qui a été donnée à un autre. Cet amour que j'ai laisser filé : comme s’il m'était trop bien… C’est comme ça ! Alors je me résigne. Je ne me sens pas à ma juste place, mais on dirait que j'attends que ce soit les autres qui m'ouvrent la porte de ma cage.

Enfant, j'ai sans doute appris à ne pas trop en demander. Alors une fois adulte, oser a disparu de mon vocabulaire. Ce qui explique pourquoi je me soumets à certains conditionnements. J'ai  peut-être eu des élans trop vite réprimés… Comme si on m'avait remis à ma place, celle que mes parents m'ont choisie.

La clé de transformation : Toute ombre comporte sa part de lumière. Quand la peur de l’échec imprime ainsi ma vie, il ne me reste plus qu’à prendre le risque de la réussite. Commencez par sortir du cycle du C’est perdu d’avance ! qui m' enferme dans des pensées limitantes. Je peux convoquer des souvenir positifs, des réussites, même si elles me paraissent minimes : un gâteau pour lequel on m'a complimenté, un sourire avenant dont on m'a gratifié, un examen que j'ai réussi. Laissez remonter toutes les sensations agréables qui accompagnaient cet évènement.

L’exercice :L’ouverture. Prendre une grande inspiration, et me visualiser derrière des barreaux. La grille est fermée à clé. Que puis-je faire pour l’ouvrir ? Fabriquer un trombone, avec une épingle à cheveux, ou pourquoi pas la bonne clé ! À moi de jouer. L’important est de donner à mon cerveau l’information que je peux me libérer seul ! J'ai en moi la solution à mon désir de changement.