TEST VIE DE COUPLE

SAIS-JE REVER ENSEMBLE?

Rêver ensemble est le ciment de votre couple.

Votre couple est sans doute uni par des valeurs qui sont autres que des projets concrets, plutôt une vision du monde qui présente des affinités communes. Sans doute, votre relation repose-t-elle davantage sur des notions de l’être plus que de l’avoir. Vous avez su établir aussi une bonne dynamique émotionnelle : une excellente base pour explorer ensemble les rêves qui vous animent pour le réaliser.

Prendre des paris sur l’avenir est très structurant pour vous.
Votre relation se construit autour de l’élaboration de projet et leur réalisation… Se projeter à souvent à voir avec la notion de jeux, comme quand on était petit… Le fameux « Quand je serai grand, je serai comme ci, ou comme ça ». Adulte vous n’avez rien perdu de cette capacité, augmentée de la faculté  de les réaliser, qui plus est en couple.

Profitez-en pour recouper encore davantage vos champs d’affinités, votre goût pour la musique, les arts martiaux, où une qualité altruiste qui vous caractérisent. Chacune peut colorer singulièrement une vision commune. Que ce soit partir à l’étranger réaliser un rêve, ou monter une association pour soutenir un village au travers d’un commerce équitable…

 

 

 

EVALUEZ VOTRE CAPACITE D OUBLI? Vous avez une excellente mémoire de vos déceptions...

humiliations et erreurs, même légères. Vous aimeriez les oublier mais une expérience désagréable, un petit détail qui fâche, des mots ou des images, font intrusion dans votre présent sans que vous puissiez les en empêcher. Dans une situation même agréable, vous semblez toujours un peu distant(e), comme si vous étiez sur la défensive, ou bien vous jouez l’indifférence, ce qui n’est pas fait pour plaire, surtout que vos remarques touchent souvent avec précision la vanité des autres à commencer par celle de votre partenaire. Vous êtes un peu comme un hérisson qui s’y frotte s’y pique, mais, quand vous vous sentez en confiance et pleinement accepté(e), vous parvenez à oublier vos mauvais souvenirs et autres pensées négatives. Quand vous vous donnez à fond dans une relation affective, vous savez vous montrer très indulgent(e) et privilégier le présent. Cependant, en cas de difficulté, le doute s’installe et les souvenirs désagréables ressurgissent. Au fond, vous êtes une personne très sensible et vous percevez de nombreux détails qui échappent aux autres, ce qui vous rend à la fois vulnérable mais aussi un peu « dangereux(se) » en raison même de cette lucidité. L’inconvénient de votre style, c’est qu’il vous rend parfois un peu désabusé(e) à propos des autres, vous cultivez un relatif pessimisme car vous craignez d’être trompé(e), déçu(e), trahi(e). L’avantage, c’est que vous ne vous lancez jamais tête baissée dans une entreprise sans avoir auparavant mesuré les risques en faisant référence au passé. Votre posture vous conduit aussi à développer un humour quelque peu cinglant qui ajoute à votre charme.

 

 

 

COUPLE AI-JE BEAUCOUP D HABITUDE? Toute la vie de votre couple est influencée par des habitudes

dont vous n’arrivez pas à vous défaire. Cette situation n’est pas confortable car ni l’un ni l’autre n’ose exprimer ses attentes réelles et, à la place, joue un rôle, se conforme à un modèle, se réclame de « ce qui se fait » et de « ce qui ne se fait pas », sans mettre en doute ses certitudes. Si les habitudes ont du bon quand elles ne sont pas trop rigides, elles se révèlent fort contraignantes dans d’autres cas et cela peut aller jusqu’à un sentiment de ne plus être tout à fait maître de ses choix personnels. Obéir à la tradition, aux coutumes, répondre aux attentes de sa famille et de son groupe d’appartenance encadre la vie du couple dans un réseau d’habitudes qui affectent à la fois son comportement et ses pensées. Dans l’intimité, le souci d’être conforme domine. Dans tous les cas, l’inconnu est une source d’inquiétude, le monde extérieur apparaît menaçant et dangereux. Quand tout va bien, le couple évolue dans une sorte de cocon qui le met à l’abri de ces dangers, privilégie les choix connus et éprouvés de longue date, qu’il s’agisse de consommation ou d’autres décisions. Quand un imprévu empêche l’un de jouer son rôle, l’autre ne cherche pas à l’assumer à sa place, mais attend que la situation redevienne normale, habituelle en somme. Aux yeux des autres, ce couple est une sorte d’idéal, bien organisé, bien intégré dans son milieu, ayant des réponses et des certitudes dans tous (ou presque) les domaines. Vu de l’intérieur, ce couple est un peu comme une forteresse, on s’y sent protégé, mais on fi nit par manquer de place pour s’y épanouir. Il est cependant possible de dépoussiérer les vieilles habitudes en profitant d’une occasion qui crée une rupture : déménagement, mutation, arrivée d’un enfant, divorce d’un parent… Tout bien réfléchi, on a aussi le droit de préférer la sécurité du cocon.

 

 

 

PRESERVEZ VOUS L INTIMITE DE VOTRE COUPLE? L'intimité fusionnelle

Vous vivez l'intimité de votre couple comme un véritable refuge, une barrière protectrice contre les autres, la vie extérieure et ses probables dangers. Vous avez visiblement mis en place une relation au sein de laquelle les échanges et les manifestations de tendresse et d'amour ont pour fonction principale de rassurer. Cet espace qui vous relie à l'autre vous sécurise, vous rend plus fort(e), et vous donne l'impression d'avoir enfin une arme efficace envers les difficultés de la vie. Vous avez tissé une bulle douillette dans laquelle vous recroqueviller lorsque les peurs surviennent, les doutes assaillent et les blessures réapparaissent... Mais à trop vivre cette intimité sous son aspect protecteur, on finit parfois par y déballer ses problèmes et soucis sans retenue. On attend ainsi de l'autre (dès lors envisagé comme un parent doté d'un amour inconditionnel) un accueil sans failles ni limites. Il devient psy, et l'intimité, un lieu de thérapie. Par ailleurs, vous envisagez souvent l'extérieur comme une menace envers votre cocon amoureux. Comme si vous aviez peur qu'on vous l'enlève ou qu'on s'y incruste, soit qu'on la mette en péril. En réaction, vous éprouvez un besoin de fusion pour rester soudés, quoiqu'il arrive et faire bloc ensemble. Vous surprotégez ainsi votre intimité conjugale. Aussi, essayez de trouver chacun un peu plus d'assurance personnelle et d'indépendance. Mettre un peu de distance constructive entre vous deux vous donnera la chance de redonner du souffle à votre relation.

 

 

CULPABILISEZ-VOUS VOTRE CONJOINT? Vous avez la culpabilisation maternelle

Votre levier : l’amour, le sacrifice
Votre crainte :Ne plus être aimé(e)

Alors que dans la culpabilité paternelle on peut entendre « Si tu fais ça, je te tue », la culpabilité maternelle dira plutôt : « Si tu fais ça je me tue ». Elle repose sur la dette d’amour : avec tout ce que j’ai fait pour toi…

Dans votre couple, vous avez le sentiment d’être celui qui donne le plus, qui aime le plus et vous avez du mal à admettre que l’autre ne le voit pas.  Vous aimez vous sacrifier mais à condition de recevoir quelque chose en échange.

Les occasions de rappeler la dette d’amour sont les plus nombreuses, elles témoignent toutes d’un sentiment de ne pas être regardé, de ne pas être remercié. Quelqu’un qui, dans son enfance, a subi une culpabilisation maternelle très forte sera probablement très anxieux : «  Est-ce que tu m’aimes ? » devrait être un leitmotiv inquiet… C’est une angoisse d’abandon et tout signe de désamour crée une panique terrible.

 

 

SUIS-JE D UNE NATURELLE JALOUSE? Une jalousie possessive

Votre jalousie exprime avant tout la peur d'être abandonné(e)... Vous avez besoin d'être sous les feux de la rampe, afin d'être reconnu(e), voire admiré(e). Vous jouez de votre séduction, et plus les regards et l'attention sont portés sur vous, plus vous avez le sentiment d'exister et d'avoir de la valeur. Mais si l'autre joue sur le même terrain que vous, il devient un rival qui vous dérobe une partie de votre dû... En couple, vous évoluez souvent dans des relations fusionnelles. Vous donnez abondamment, parfois de façon excessive. L'autre est tout pour vous : il vous apporte un sentiment de force et de puissance. Il est le pilier sur lequel vous prenez appui. C'est pourquoi, dès qu'il porte son attention ailleurs, vous avez la douloureuse sensation d'être amputé(e) de son amour. Et, pour lutter contre cette impression d'abandon, vous vous manifestez avec fougue - quitte à dépasser les limites - afin qu'il ne voie de nouveau que vous... Pourquoi la jalousie prend-elle chez vous cette forme passionnelle ? Pour vous, l'amour semble ne pouvoir se conjuguer que sur un mode exclusif. " Si l'autre donne de l'amour ailleurs, c'est qu'il m'aime moins, et que je ne compte plus à ses yeux. " Vous avez probablement vécu des relations qui devaient vous mettre sans cesse en compétition avec un autre. Peut-être vos parents jouaient-ils de la rivalité entre vous et vos frères et soeurs ? Ou vous a-t-on fait croire que seul(e), vous n'étiez rien. Que votre valeur et votre bonheur dépendaient uniquement du bon vouloir des autres... Le résultat est que vous avez peu d'estime pour vous et que vous recherchez désespérément celle-ci à l'extérieur... Aussi, réappropriez-vous symboliquement votre valeur en travaillant votre confiance en vous et votre force intérieure. Vous serez plus libre dans vos relations, et n'aurez plus le sentiment d'être abandonné(e).

 

QUE DISENT VOS CONFLITS DE COUPLE? Tendance à vous soumettre

L'idée qu'une dispute se prépare vous met mal à l'aise. Car, lorsqu'un conflit gronde, vous envisagez les pires retentissements sur votre vie de couple. Alors afin d'éviter toute discorde, vous vous efforcez de faire plaisir à votre partenaire et vous vous taisez. Vous ne manifestez ni votre désaccord, ni vos souhaits les plus chers. Il existe ainsi un décalage entre les sentiments que vous exprimez, si pondérés et ceux que vous éprouvez, peut-être plus violents.

Pourquoi craignez-vous d'entrer dans le dialogue ? Avez-vous peur de le/la décevoir ? Un manque de confiance en vous peut être à l'origine d'une telle appréhension. Il est possible que vous puissiez en trouver l'origine dans votre enfance.

Une éducation intransigeante a pu vous inciter à imaginer que votre avis était de faible importance et que vous deviez vous plier aux exigences de votre entourage. Et votre partenaire vous rappelle peut-être la toute puissante figure parentale. Si tel est votre cas, il en résulte une tendance à vous soumettre et une difficulté à extérioriser vos désirs.

 

 

 L ARGENT DANS LE COUPLE? Le couple « argent comptant »

Face à l’argent, le slogan de votre couple pourrait être « chacun son compte et le pognon sera bien gardé ». Vraisemblablement vous avez opté pour une gestion individuelle et responsable de votre budget afin de simplifier la situation financière et relationnelle au maximum. Ainsi chacun sait « qui paie quoi et quand », trouvant une forme d’équilibre et de stabilité protectrice dans ce partage équitable. Reste à savoir s’il est véritablement équitable (si les dépenses sont proportionnelles aux revenus ou « la poire coupée en deux » ?) et satisfaisant pour chacun (compte perso vidé au profit du compte commun ou déséquilibre par rapport à l’épargne ou aux impôts).

Globalement ce système fonctionne bien en cas de revenus équivalents, mais mieux encore si les partenaires partagent des visions budgétaires semblables. Or il n’est pas toujours simple à deux d’établir une économie de couple en fonction d’histoires personnelles différentes face à l’argent, de trouver un équilibre entre dépenses et économies, nécessaire et superflu, entre plaisir et prévoyance…

Ainsi l’argent peut-être un sujet de tension récurrent où se joue en réalité bien plus qu’une histoire de chiffres : une opposition à un modèle familial jugé trop économe ou trop dépensier, ou alors une inégalité de revenus source de tension et de rivalité que votre désir d’équité cherche à annuler, ou encore un besoin « de la jouer perso » comme pour se protéger de la séparation « Même pas grave, j’suis indépendant(e) ! ». 

Ne confondez pas indépendance financière et indépendance affective…Ne craignez pas non plus de demander de l’aide, ni de tendre la main spontanément et sans retour… Etre en couple, c’est aussi pouvoir compter sur l’autre !

 

 

QUEL ROLE JE JOUE DANS MON COUPLE? Vous jouez le parent

Le « parent » s’occupe de tout, il prévoit l’imprévisible et veille à satisfaire tous les besoins de sa famille. Jouer le rôle de parent, c’est assumer de prendre les décisions pour l’autre et se valoriser en se chargeant de toutes sortes de tâches.

Aucune mission ne vous semble hors de portée, si elle a pour but de protéger votre partenaire, y compris de lui-même. Ce rôle apporte la satisfaction de se sentir utile. Mais il s’accompagne de la peur de perdre le contrôle. Le « parent » contraint son partenaire à jouer le rôle de l’enfant, quitte à le priver d’initiative.

Dans ce couple, la culture érotique n’a pas sa place, la sexualité étant souvent vécue comme un passage obligé pour fonder une famille. Le couple « parent-enfant » – qui peut s’appeler « papa » et « maman », même quand les enfants sont partis de la maison ! – ne
s’inscrit pas dans un projet hédoniste. Celui qui voudrait échapper à ce rôle doit travailler sur le « lâcher prise ».

 

 

COMMENT AI-JE SURMONTE MON DIVORCE? Le divorce : un jeu de massacre

Votre divorce : La sentence est sans doute tombée comme un couperet. Le divorce semble avoir été vécu telle une déclaration de guerre. Peut-être êtes-vous passé du déni à la guerre...Pas question de négocier à l'amiable ! Après avoir fait des pieds et des mains à récupérer votre partenaire, sans doute avez-vous chercher à lui jouer des tours pendables... Le climat était aux hostilités ouvertes.

Décodage : Votre couple était sans doute d'ordre fusionnel. C'est pourquoi la simple idée de la rupture pouvait vous sembler insupportable. Quand on mise tout sur l'autre, le monde s'effondre avec son départ. Il n'était pas envisageable de "réussir" ce divorce alors que la sensation de trahison dominait. Les désaccords ont peut être été entretenus, avec pour principal objectif de prolonger le contact, dans la haine cette fois !

Les pistes pour le surmonter :
la dépendance amoureuse peut entraîner ce type de réactions incontrôlables, y compris dans le cas d'un divorce. Ce dernier peut "offrir" une occasion de la dépasser. Vérifiez si vous avez été tenté pour vous en sortir, ou vous "venger" de vous raccrocher à quelqu'un d'autre... Quoi qu'il en soit, tentez d'apaiser vos griefs pour poser un regard neuf sur cet épisode, douloureux, certes, et cultivez votre autonomie en couple.

 

 

COMMENT JE M'AIME EN COUPLE? L'amour à distance

Pudeur, discrétion, ou encore difficultés de communication,

éloignement ? Dans tous les cas, votre intimité est placée sous le signe de la distance émotionnelle. Ce qui ne signifie pas une absence d’amour ou de désir, mais plutôt une conception du couple qui se situe à l’opposé de la fusion. Il peut s’agir d’un éloignement momentané, suite à une mésentente ou de la lassitude, ou alors d’une intimité qui s’est construite dès le départ sur un mode distancié.

 

C’est souvent le cas des personnalités introverties qui ne manifestent pas facilement leurs émotions et qui ont du mal à exprimer leurs sentiments. Le critère pour savoir si cette distance est un poids ou un choix ? Votre ressenti personnel. Uniquement. Si ce type d’intimité vous convient, alors ne changez rien. Très souvent, ces couples sont méjugés par les autres, qui pensent que ça va mal ou qu’il ne se passe plus rien. Or, seuls les partenaires savent ce qu’ils vivent et ressentent dans leur intimité. C’est à eux seuls d’en être juges et parties.

 

Les risques : une distance alimentée et aggravée par une mauvaise communication ou une mauvaise circulation du désir, qui peut déboucher sur une perte totale d’intimité. Si la transparence peut être ravageuse, la distance peut l’être tout autant. À taire ce que l’on vit, ce que l’on ressent ou ce que l’on attend, l’espace de complicité, de confiance et d’abandon se réduit, puis peut finir par disparaître.

 

Vers l’équilibre : cerner la source de la prise de distance et la résoudre avec l’aide d’un professionnel de la relation de couple. Les sociologues Jean Kellerhals, Éric Widmer et René Levy, auteurs de Mesure et Démesure du couple (Payot, “Petite Bibliothèque”, 2008), ont repéré cinq phases allant crescendo dans la dégradation de l’intimité : la difficulté à exprimer sentiments et émotions, à se faire à la personnalité de l’autre, la mésentente sexuelle, la forte déception sentimentale et la violence (physique et émotionnelle).

 

 

POURRAI-JE ACCEPTER SON INFIDELITE? L’infidélité : une trahison

La découverte de l’infidélité de votre partenaire vous bouleverserait. Un coup de canif dans le contrat n’est même pas envisageable. Sans doute l’avez-vous d’ailleurs clairement formulé. Ce serait une terrible trahison et votre réaction virerait au drame. Vous pourriez prendre la décision, entre deux sanglots, de rompre. Vous pourriez même lui demander de quitter les lieux immédiatement et votre décision serait sans appel. L’exclusivité sentimentale et sexuelle est centrale dans votre relation, et non négociable. Vous préférez penser que cela n’arrive qu’aux autres…

 

En cas d’infidélité, la blessure narcissique serait trop importante. Vous avez sans doute besoin de croire que votre couple est hors du commun, en réponse à votre quête d’absolu. D’où la profonde déception que vous pourriez ressentir. Si votre partenaire trahissait cette vision, tout s’écroulerait ! Ce faux pas vous prouverait son indignité… et provoquerait votre départ. Car pour vous, cela remet en question la valeur de ses sentiments, comme si votre vie à deux reposait tout à coup sur un mensonge. Ce sont tous les fondamentaux de votre relation qui sont remis en cause.

 

Conseils : Il peut exister une vraie difficulté à faire coïncider un idéal et la réalité. D’autant plus que la complexité du couple redéfinit de nouvelles limites à ce contrat tacite. Sans forcément banaliser l’infidélité, il peut toutefois y avoir d’autres pistes que la rupture, si cela arrive ! Dans le cas où elle est occasionnelle, bien sûr, et que l’amour est intact. Le mieux est d’engager le dialogue. Cet accroc peut être le signe d’un problème dans le couple : essayer de comprendre est souvent nécessaire. Une vision trop exigeante peut parfois être étouffante.

 

 

COUPLE: SUIS-JE FUSIONNEL? Votre relation est basée sur la fusion

Le besoin inconscient :
 ne plus jamais se sentir seul

 

Ce type de relation implique que l’on soit tour à tour soigné ou soignant,
une position propre aux « insécures anxieux ». Les attachements primaires n’ont pas été assez solides pour donner un sentiment de sécurité intérieure suffisant. Le fusionnel se vit comme incomplet, jusqu’à ce qu’il rencontre « sa moitié » ; c’est d’ailleurs souvent comme cela qu’il l’appelle. Cette dépendance à l’autre est réciproque, les deux partenaires vivent de manière à ne faire qu’un. Passer tout leur temps libre ensemble, ne développer aucune relation ou activité qui exclue l’autre, se soucier excessivement de son bien-être... Autant de comportements qui sont la marque des couples fusionnels. La séparation est vécue dans la souffrance et fait l’objet de projections anxieuses négatives.

 

Le dépendant fusionnel ne garde rien pour lui : son passé, ses journées au travail, ses rêves, ses problèmes, ses désirs, tout est mis dans le pot commun. La moindre omission réactive la peur de la solitude. Car c’est elle qui est le moteur inconscient de la fusion. Le dépendant fusionnel se sent vivre et vibrer quand il est relié, voire collé à l’autre, par les mots ou le corps ; sans lui, il se sent vide ou comme amputé d’une partie de lui-même.

 

Vers l’équilibre : gagnez en autonomie en agrandissant votre territoire personnel. Investissez des relations ou pratiquez une activité sans votre partenaire, mettez-vous d’accord pour réduire les appels téléphoniques quotidiens, ne racontez pas votre journée par le menu, gardez pour vous certains de vos états d’âme.

 

 

SUIS-JALOUSE EN COUPLE?

Beaucoup

Jaloux(se) ? Beaucoup... car dès que votre partenaire vous semble un peu distrait, vous ressentez d'abord un sentiment d'insécurité, de la peur, puis de la colère, et enfin de la tristesse.

Mais vous exprimez votre jalousie seulement lorsque vous sentez que l'attitude de votre partenaire vous met en danger. Vous appréhendez la perte de son amour, autant que la modification d'un avenir jugé satisfaisant. Bien connaître les femmes (les hommes), et les êtres capables de les séduire, vous rend très méfiant(e). Et quitte à dévaloriser votre partenaire par votre attitude, ou restreindre sa liberté sociale, vous ne pouvez pas vous empêcher d'être jaloux(se). Mais en évitant d'avoir des réactions agressives, sans intrusions, pour ne pas détruire votre relation.

Vous extériorisez modérément votre jalousie pour ne pas consolider une intimité seulement soupçonnée, dans le cas où l'infidélité existerait réellement. Tout en cherchant des comportements dissimulateurs chez votre partenaire, qui prouveraient le bien-fondé de vos doutes.
De plus, vous êtes jaloux(se) selon vos états d'âme. Quand vous ressentez un manque affectif, quand vous vous sentez d'humeur séductrice envers une autre femme (un autre homme), dans ce cas, éprouver du désir pour quelqu'un d'autre réconforte votre ego, ou quand vous focalisez vos pensées sur vos sentiments d'infériorité. Manque de confiance en votre position sociale, votre apparence physique ou vos relations sexuelles. Même si vous prenez le risque de discréditer votre image.

Réfléchir pour comprendre les motifs de votre jalousie et ne pas chercher à savoir ce qu'on ne vous dit pas spontanément, serait une position constructive.

 

 

IL M'AGACE: POURQUOI? Son côté « Roi Soleil »

Ne parlons pas de défaut, mais plutôt de la chance qui est la vôtre de partager la vie d’un tel astre, d’un être si merveilleux, si… Les mots manquent pour refléter sa superbe, et pourtant il s’y essaie… Il aime à parler de lui « Moi, Moi, Je… », de ses exploits « j’ai fait 50 pompes ce matin » , de ses actes de bravoure « j’ai sorti la poubelle … ». Ca mérite une médaille, non ? Inutile de ricaner, il vous convainc que ses efforts sont plus importants que les vôtres, ses erreurs moins graves, ses paroles moins engageantes, en un mot, qu’il a tous les droits.

Comme son bien-être est un peu le vôtre, inutile de le ramener, telle une mégère, à la réalité ingrate : la platitude du quotidien l’ennuie. Les tâches peu réjouissantes ou la résolution des problèmes sont indignes de sa grandeur. Tel l’égocentrique petit enfant de trois ans, il ramène tout à lui, tire profit des situations et exige votre entière disponibilité ; mais ne cherchez pas à le retenir ou il se dérobe aussitôt. Charmeur, il se sort de situations inextricables par une pirouette si bien que même vos reproches ne semblent avoir de prise sur lui.

Au fait cette grosse tête est-elle dépourvue d’oreilles ? Non, le problème est qu’il est parfait ! Si vous entreprenez de lui démontrer le contraire, alors vous payez cher d’avoir voulu pointer ses failles. Et au jeu du « je mets le doigt là où ça fait mal », sa mauvaise foi et son aplomb orgueilleux vous ont fait perdre bien des cheveux. Quel dommage vous êtes moins belle que lui maintenant…

 

 

COMMENT JE VIS LES RUPTURES? La rupture : une étape à vivre...

Les ruptures sont loin d'être une partie de plaisir, mais vous essayez malgré tout la plupart du temps de les vivre, pour pouvoir poursuivre votre route, un peu plus armé(e) chaque fois ... Lorsqu'une séparation s'impose à vous, vous en vivez donc les différentes étapes : vous vous laissez aller à exprimer votre tristesse ou votre colère. Puis vient le temps de la reconstruction et de la renaissance... C'est à vos yeux une étape qui se fait pas à pas, et vous acceptez le temps qui lui est nécessaire. Vous prenez souvent du recul par rapport à l'événement, cherchant à comprendre ce qui l'a provoqué. Vous le resituez dans votre parcours pour lui donner un sens. Vous refusez de ne considérer que l'aspect négatif de la situation pour faire de l'épreuve un atout pour l'avenir. Par ailleurs, suffisamment à l'écoute de vous-même et de votre bien-être, vous êtes tout à fait capable de reconnaître lorsqu'une situation entrave votre épanouissement personnel. Vous pouvez alors trouver le courage d'y mettre un terme, acceptant la difficulté de rompre et la part d'inconnu que cela génère. Vos alliés dans ces épreuves sont la parole et les émotions. Vous avez besoin d'exprimer ce que vous ressentez, ce que vous vivez. Vous n'hésitez pas à demander de l'aide si besoin est, et essayez de garder un oeil sur le futur, afin de vous maintenir dans une démarche évolutive. Grâce à tout cela, vous êtes à même de pouvoir bénéficier des fruits de ces étapes difficiles mais souvent essentielles de la vie. Continuez ainsi, mais veillez cependant à ne pas consacrer trop d'énergie à analyser le pourquoi du comment

 

 

SUIS-JE ENCORE AMOUREUSE? Vous vous intéressez moins à lui (elle)

Tenez-vous votre partenaire pour acquis ? Son comportement vous a-t-il profondément déçu(e) ? Avez-vous le sentiment de ne pas vous être assez écouté(e) ? Votre attention semble prioritairement focalisée sur vos besoins et vos désirs, au point que votre intimité en souffre. Il semblerait que votre relation amoureuse soit passée au second plan de vos intérêts, même si un certain désir sexuel persiste.

Il est vrai que le sentiment d’intimité et le sentiment amoureux connaissent des flux et des reflux, que tous deux sont faits d’équilibre et de déséquilibre, et que tôt ou tard chaque couple fait l’expérience du creux de la vague. Le désinvestissement prend parfois racine dans une accumulation de griefs et de déceptions, transformant l’autre en « mauvais miroir ». Cela peut expliquer une mise à distance pour se protéger et soigner son ego malmené. Il arrive aussi que le recentrage sur soi prenne sa source dans une tentative de rééquilibrage de la relation en s’accordant plus de place. C’est le cas lorsqu’elle s’est construite de manière asymétrique, sur le mode « tout pour l’autre et peu pour soi ».

L’important est de prendre conscience de ce qui est en jeu dans ce mouvement de retrait pour ne pas l’installer durablement, par négligence, dans une intimité qui n’est plus investie. Pour retrouver le goût de l’autre, on peut évoquer les débuts de notre histoire d’amour, cela permet de réactiver l’énergie du désir. En se remémorant l’autre lorsqu’il nous était inconnu, c’est une part de son étrangeté qui nous revient et qui peut exciter notre curiosité. On peut aussi s’interdire les « toujours », les « jamais » ou les généralités sur sa personnalité, autant de poisons amoureux.