PERSONNALITÉ

EST-CE QUE JE SUIS PUDIQUE?

La pudeur garante d'intimité

Pour moi, la pudeur semble avant tout être une marque de respect: respect de soi et de sa propre intimité, mais aussi celle de l'autre. J"estime tout naturellement qu'il est des choses que l'on peut partager avec certaines personnes, mais que d'autres n'ont pas à être dévoilées, même auprès de proches. J'ai d'ailleurs l'habitude de choisir avec prudence mes interlocuteurs et confidents. D'un tempérament plutôt observateur et souvent discret, il me faut être en parfaite confiance avec l'autre pour pouvoir partager certains pans de ma vie personnelle. J'ai en effet besoin de temps avant de me confier et de dialoguer en toute sincérité. J'arrive ainsi à faire sainement la part des choses entre ce qui relève du privé et ce qui relève du public. Cela me permet avant tout d'éviter de trop en dire et de le regretter ensuite, mais aussi de cultiver en moi-même un espace rien qu'à moi. Que je sais sereinement protéger. Alors un seul conseil, que je continue comme ça.

 

EST-CE QUE JE ME SENS FACILEMENT VICTIME?

La victime complaisante

Je semble avoir endossé le rôle de victime, peut-être parce que je rassure et je protège. Tout au long de ma vie, au fil des épreuves, j'ai inconsciemment construit un refuge bien sécurisé: une identité de petit oiseau fragile, malchanceux, qui inspire gentillesse, compréhension et surtout tolérance.

Mais s'il est juste d'espérer attention et soutien dans les moments difficles, il devient dangereux d'abuser de cette fragilité pour obtenir un intérêt permanent! je crois y trouver mon équilibre... C'est même avec une certaine lucidité que je reconnais au fond de moi-même les avantages procurés par cette position. La victime n'a pas à se justifier pour qu'on l'aime. Je pense: s'agit-il d'amour ou de compassion?

Le statut de victime me permet aussi de justifier d'une certaine passivité: je dois trouver un travail mais on ne m'a pas appris la confiance en moi alors "je n'y peut rien". J'ai bien essayé de rencontrer quelqu'un mais visiblement, "personne ne me remarque". Le chemin de l'autonomie me paraît donc hasardeux et compliqué. Et lorsque je tente de me libérer de cette vulnéralité. Je crains vite de ne plus intéresser personne... Et le doute s'installe. Mais je sais: que l'on peut-être aimée et appréciée en allant bien et même en rayonnant! Alors, je sors de ma cachette, et je révèle au monde mes autres visages, tellement plus vivants.

 

CRÉER C'EST QUOI POUR MOI?

Créer c'est communier

L'art me constitue un univers privilégié, un monde à part, loin très loin du monde réel. C'est un monde magique dans lequel j'aime plonger. Me trouve dans cet endroit merveilleux, une sensation d'absence de limites, d'osmose, ainsi qu'un sentiment de possible...

Ce qui est avant tout recherché ici, c'est l'harmonie, la fusion parfaite et entière avec l'art pratiqué. Violoniste? Je cherche à ce que le violon me livre tous ses mystères et à ce qu'il devienne le prolongement parfait de ma propre main, sans distinction ni séparation. Sculpteur? Me conçois l'argile comme une seconde peau, un second corps avec lequel s'unir... J'attends ainsi une sorte de véritable relation amoureuse avec mon art qui devient peu à peu le plus parfait des amants, la plus subtile des maîtresses.

L'univers artistique m'est aussi associée à l'idée de refuge possible de cocon, il est comme "un environnement maternel stimulant, séduisant, enrichissant et soutenant". J'y vois la possibilité d'une relation symbiotique, fusionnelle, qui permet de se retrouver dans un monde sans heurt, un monde bienveillant qui rassure. Il y a là quelque chose de l'ordre de la quête d'un amour total et parfait...

Pour moi, être artiste, c'est donc avoir cette chance unique et magnifique de ne faire qu'un avec son art, et de pouvoir s'y baigner tout entier, d'en être inonder. Me semble ainsi plus facilement attiré par des arts appelant de la douceur, de la subtilité, de l'harmonie et de la patience...

 

QUEL PHILOSOPHE SUIS-JE?

Épicure me guide

Épicurien dans l'âme, je sais profiter de la vie! bien consciente que ma simple présence sur terre est à elle seule un miracle, j'en goûte sans doute les précieux instants. Que ce soit la chaleur d'un rayon de soleil sur ma peau, ou la beauté d'un lieu que je traverse en me rendant un rendez-vous professionnel. En prenant mon café au bar, je peux aussi apprécier d'échanger des mots agréables avec mon voisin. Tel le philosophe Épicure. Je ne demande rien de plus que ce qui est!

Mon point fort:saisir l'intensité de l'instant! Je profite du voyage sans en chercher forcément le sens caché. Dans les emplois du temps overdose qui caractérisent notre époque. Épicure me donne une clé importante: le bonheur ici et maintenant. Quelles que soient les contraintes, ces moments donnent une réelle intensité à mon existence. La conscience aigüe que ça aurait pu ne pas être, me permet de rester bien vivant, en cultivant la science des petits bonheurs...

L'écueil: la tentation de prôner la jouissance à tout prix. Au nom d'Épicure, je peux être tenté de multiplier les aventures sensualistes. Toutefois, ce n'est pas tant de satisfaire tous ses désirs, dont il s'agit. D'après le philosophe: "il faut sélectionner ses désirs, ceux qui font souffrir: gloire, pouvoir et richesse, car ils ne seront jamais comblés". Désirer, oui, mais seulement l'essentiel! C'est une jouissance de sage, vers laquelle je pourrai tendre.

 

AI-JE L'ÂME D'UN JUSTICIER?

Je suis en faveur d'une justice éclairée

Je crois fermement au bien et au mal et j'ai un sens aigu de la justice. Même si je ne suis pas nécessairement un ardent défenseur de la justice et que je me refuse à enfermer les criminels dans une prison dont on aurait jeté la clé. Je suis convaincue que la condamnation doit être proportionnelle au crime et que la justice doit être la même pour tous. Même s'il m'arrive de me rebeller, je suis généralement du côté de la loi et de l'ordre.

 

SAIS-JE GÉRER LES CONFLITS?

Je sais argumenter habilement

Je conçois que c'est la différence entre deux tempéraments qui fait toute la richesse du couple. Alors, quand il y a conflit, j'écoute avec respect la vision de l'autre, même si ce n'est pas la mienne. Cette attitude est très profitable car, en tournant mon attention vers mon partenaire, je le reconnais comme un individu de valeur dont la place est bien à mes côtés. Je tente de comprendre quel message il a voulu m'adresser dans sa discorde. J'ai intuitivement comprise que chaque résistance invite à mieux connaître mon partenaire car il révèle une partie de soi et une partie de l'autre que l'on n'avait pas ou peu vue. Je connais ainsi plus précisément ses attentes et ses idées. Et lorsque j'attaque c'est surtout pour m'affirmer et signaler les repères que je souhaite préserver. Selon mon affrontement doit déboucher sur un autre mode relationnel, vers de la nouveauté. Il semble que je ne crains pas de lâcher un peu de terrain, de faire des concessions. Assez pour que mon conjoint soit à l'aise dans son propre territoire. Ma forte estime de soi me permet une telle souplesse. Profitez de ces remaniements. Ils sont l'occasion de faire le point sur ma relation et, éventuellement, de la transformer pour la rendre encore plus fluide.

 

COMMENT JE VIS LA MÉTÉO?

La météo, baromètre de mes états d'âme

Le soleil réchauffe! C'est vrai sur le plan physique et moral. Il me semble que tout va tellement mieux quand il fait beau... un ciel ensoleillé est, pour moi, le petit coup de pouce nécessaire pour voir la vie sous des teintes chaudes et colorées. J'apprécie le sentiment de légèreté, de gaité qu'un temps radieux me procure. À contrario, la vie me paraît plus difficile, plus sérieuse, parfois même plus triste quand il fait gris. En un mot, la couleur du ciel reflète un peu mes états d'âme intérieurs et je n'ai aucune envie de réveiller certaines émotions.

Pourquoi? C'est peut-être la question à me poser. La pluie, le vent, l'orage ont aussi leur charme! De même, la colère, la nostalgie, les regrets sont des sentiments qui existent et qui doivent être aussi acceptés et reconnus.

Je ne les fuis pas! Ma personnalité a de multiples facettes, des aspects lumineux, faciles à appréhender et puis quelques zones d'ombre qui me font aussi partie et qui réclament mon attention... Je ne les refuse pas...

 

QUE M'ESPÈRE T-ELLE LA NOUVELLE ANNÉE?

Nouvelle année: un supplément de conscience

Mes attentes:J'ai de bonnes raisons de croire en l'avenir, et mes attentes sont de l'ordre d'un monde plus "en conscience" je pourrai me souhaiter une année plus "lumineuse", entre des relations interpersonnelles harmonieuses et un lien plus "connecté" avec la nature. Ainsi qu'une remise en cause d'une société individualiste déterminée par l'économie, vers davantage d'éthique et de spiritualité.

Décodage: Je suis sans doute particulièrement empathique. Plutôt que je laisse déborder par l'angoisse que peut générer un monde en mutation, je préfère offrir mon soutien à ceux qui en souffriraient. Peut-être je me sens responsable, à juste titre, du monde que je vais laisser à mes enfants! C'est pourquoi je tente de prendre soin du vivant sous toute sa forme, entre conscience écologique et sentiment d'interdépendance.

Pour amorcer l'année: Ce début d'année pourrait bien être l'opportunité d'une profonde mutation. Pour "devenir le changement que je veux voir dans le monde", je n'hésite pas approfondir ma vision. L'accès à des techniques de méditation, des mouvements reliant le corps et l'esprit ou encore des thérapies trans personnelles est aujourd'hui à la portée de tous. J'ai effectué le travail nécessaire pour nourrir une vision spirituelle de l'existence: l'ombre comme la lumière sont autant de facettes de la réalité, et le choix m'appartient.

 

EST-CE QUE JE SAIS RÉSISTER À LA PRESSION SOCIALE?

Je suis peu influençable

Peu influençable, je peux avec la même énergie, soit adopter tout à fait les idées qui me sont proposées, soit me fermer complétement à tout conseil et m'en tenir à mes décisions. Ni pantin, ni cire molle, sans me laisser conditionner dans ma manière d'agir, je suis capable d'agir, je suis capable de juger de ce qui est le mieux pour moi. Je donne l'image de quelqu'un de solide, sachant imposer sa volonté quand c'est nécessaire, en restant indépendant. C'est à dire en refusant de subir l'influence des autres. À mon rythme, quand je dois prendre une décision, je cogite, met en parallèle divers avis, en parle, demande conseil et, finalement, tranche en privé en toute connaissance de cause. Cette façon de réagir est la plus raisonnable, car je me réserve toujours la possibilité de sélectionner ce qui me satisfait en me servant de l'expérience des autres. Et de faire barrage contre toutes les suggestions qui ne me semblent pas appropriées à ma personnalité. Comme j'utilise ma culture, mon expérience et mon imagination, rares sont les personnes qui peuvent me faire dévier de mon but. Pourtant, selon mes états d'âme ou mes motivations, ne me laisse parfois influencer, quitte à me tromper. Quand je me suis laissée influencer de mauvaise façon, je recommence, opiniâtre, pour réussir cette fois-ci ce que j'ai raté. "Qu'il vaut mieux éprouver des remords plutôt que des regrets". Je suis aussi de cet avis et êtes en outre convaincue qu'il faut toujours laisser à ses semblables leurs mauvaises idées et s'obstiner à garder - les autres, les bonnes - pour soi.

 

AI-JE TENDANCE À JUGER?

C'est moi-même qui me juge

J'aime beaucoup les gens, mais je suspecte chez certains des attitudes qui me horsipilent. Alors, dès que je détecte ces comportements, soit je tire à bout portant, soit je râle en tempêtant que je suis cernée par d'affreux égoïstes, de vils hypocrites, d'épouvantables agressifs, etc. J'imagine alors que je suis une pauvre petite chose perdue dans un monde de brutes. Si les reproches que je constate sont toujours les mêmes, c'est que c'est traits de caractères me sont bien familiers... Il me serait utile de comprendre que, ce que je n'accepte pas chez les autres, c'est ma part d'ombre tels de multiples miroirs, ces êtres indésirables ne reflètent que mes propres défauts... Alors j'essaie de prêter attentivement l'oreille à ce que je dis et je me sers de mes mots comme d'un instrument pour évoluer. Dès que je juge la personne qui est face à moi, je me pose les questions suivantes: "Quel est ce défaut que j'incrimine? N'aurais-je pas le même travers"? En acceptant ce côté sombre qui aussi me caractérise, me perd l'envie de projeter mes imperfections sur mes proches. L'enjeu est de taille puisque cette transformation contribuera à mon évolution et modifiera étonnement ma vision du monde.

 

SUIS-JE SUPERSTICIEUSE?

Entre supersticion et angoisse

Chaque jour qui se lève ressemble à une sorte de parcours du combattant face à une menace omniforme et permanente. Pour la traverser sans trop de difficulté, j'ai mis en place un arsenal d'habitudes, de rituels, d'usages d'objets fétiches, que je préfère tenir plus ou moins secret.

Leur mise en oeuvre à des conséquences importantes sur mes relations sociales: Mon efficacité au travail, mes relations avec les autres... Je suis rassurée (et pour un temps relativement bref) que lorsque j'ai accompli un certain nombre de pratiques conjuratoires.

Si je me sens trop en danger, j'ai le sentiment de perdre le contrôle de moi-même, la panique me guette. Il faut à tout prix échapper à ce que je perçois comme une menace pour mon existence même si je perçois un mauvais signe le matin, ou bien que je "rate" un rituel conjuratoire, je préfère ne pas quitter mon logement plutôt de risquer un malaise... ou un malheur.

J'ai bien conscience que tout ceci m'handicape mais je ne m'imagine pas pouvoir vivre autrement.

Nos conseils:

Pour affronter l'existence, que je perçois toujours lourde de menaces, j'ai bâti un systhème de rituels de protection que je m'impose de manière drastique.

Le problème? C'est qu'ils ne sont jamais suffisants pour m'apporter une paix durable. Il faut sans cesse les recommencer, les perfectionner, en inventer de nouveaux. Tout ceci est stressant et épuisant pour moi et mon entourage.

Si je les pratique souvent en secret, c'est que j'ai honte d'en parler ouvertement. Je suis consciente du caractère irrationnel et envahissant de ces pratiques, mais je ne peux pas m'en défaire. D'où une grande souffrance intérieure. Il serait peut-être utile de consulter un thérapeute qui m'écoutera et m'aidera à alléger mon fardeau. Il existe aujourd'hui des traitements thérapeuthiques efficaces. Je ne me décourage pas.

 

QUE M'APPORTE MA SPIRITUALITÉ?

Spiritualité et compassion

Mon moteur, c'est la compassion! Je suis résolument tourné vers les autres. Proche d'une voix qui pourrait s'assimiler au Boudhisme "laïque", je cherche à soulager la souffrance du monde qui m'est difficile supportable... Entre prières et méditations actives, je suis peut-être au service d'une cause humanitaire, et des déshérités. Or plus simplement à l'écoute de mon entourage proche, qui peut compter sur moi en cas de difficultés...

Mon degré de spiritualité témoigne de mon désir d'ouverture du coeur. Au delà des bouleversements qui secouent le monde entier, je pense que l'amour peut gagner du terrain. À la simple évocation du nom d'Amma la mère divine ou du Dalaï Lama, l'évidence s'impose: nous sommes tous reliés, avec comme seul langage commun, celui d'un coeur empli de compassion.

Pour aller plus loin: Ce sont avant tout les qualités de bonté, de générosité qui nourrissent ma spiritualité... Autant d'éléments qui me confèrent un caractère profondément aimant. Pour une spiritualié véritablement incarnée, prend soin de vérifier que je ne m'oublie pas dans le service. L'importance de cultiver (aussi) un amour authentique pour soi, est à la base de nombreuses pratiques.

 

AI-JE PEUR DE LA CRISE?

La crise me révolte

Bien sûr, on traverse une période difficile sur le plan économique et financier. Cette réalité est flagrante et tout le monde peut le constater en regardant autour de soi. Mais j'aimerai comprendre pourquoi les responsables de tout bord ont laissé la situation s'enliser? Pourquoi n'ont-ils pas réagi plutôt et cherché des solutions? J'ai l'impression que l'on ne nous dit pas la vérité et que l'on nous mène beaucoup en bateau. En un mot, j'en ai assez et j'éprouve un sentiment de révolte! j'aimerai sentir que les choses avancent et que l'on se dirige enfin vers la sortie du Tunnel.

Derrière cette exaspération légitime, se cache peut-être un certain "ras-le-bol". Comme si je ne supportais plus me faire berner et que j'éprouve de temps en temps l'envie de taper du poing sur la table et d'envoyer promener ceux qui se mettent en travers de ma route.

Un conseil: faites-le! Exprimez mes revendications et m'imposer davantage! J'y gagnerais en assurance et je verrais, d'autres me rallieront.

 

SUIS-JE SUSCEPTIBLE?

On ne fait pas attention à moi

Chez moi la susceptibilité a quelque chose à voir avec un égo un tantinet gourmand! En effet, j'ai tendance à considérer que la façon dont je suis avec les gens, est bien. Je ne veux pas que mon comportement puisse être l'objet de reproches. Je veille au bien être des autres... et au mien! car convaincu d'agir de la bonne manière, j'attends que mon entourage me fasse bénéficier des mêmes attentions. Aussi, lorsque des reproches me sont fait ou que l'on ne me rend pas l'égal de mon dévouement, j'ai vite le sentiment d'être incomprise, tel un adulte bienveillant face à une troupe d'enfants ingrats et malpolis! Je me vexe surtout lorsque les autres ne se comportent pas "bien" avec moi. Je l'interprête comme un manque de reconnaissance et d'estime de ma personne. Je ramène souvent les choses à mon point de vue "(il a oublié de me souhaiter mon anniversaire, alors que moi, je n'oublie jamais le sien)" oubliant alors la diversité des comportements humains. Peut-être j'ai eu à faire à un fort sentiment d'injustice par le passé. Ma technique  a visiblement été là sur-adaptation aux désirs d'autrui avec l'idée que "si je suis gentille avec autrui, autrui sera gentille avec moi". Mais une partie de moi ne s'en trouve pas satisfaite, car elle n'a jamais vraiment pu s'exprimer. Aussi, j'essaie de mieux tolérer les différences. Tout le monde n'a pas la même vision des choses que moi! Mais surtout, j'essaie de mieux cerner ce personnage qui veut, dans le fond, qu'on l'aime autant que lui aime...

 

QUELLE ARTISTE SUIS-JE?

J'aime l'âme d'un artiste:

Ma compréhension de notre monde est aussi pertinente qu'étendue. Je vois de la beauté dans des endroits plutôt inhabituels. Si je ne l'ai pas déjà fait. Je devrai explorer et exploiter ma fibre artistique.

 

SUIS-JE EXTRAVERTIE?

J'ai trouvé le juste équilibre

Je ne suis ni introvertie ni extravertie mais bien équilibrée et satisfaite de l'être. Même si je ne me démène pas toujours pour tout diriger, je participe et je n'ai pas peur de vivre de nouvelles expériences. Si parfois il m'arrive de souhaiter être plus extravertie, ma capacité à montrer de la réserve au moment opportun m'attire sûrement la sympathie de mon entourage qui préfère ma compagnie.

 

PUIS-JE ME SURPRENDRE?

Je me surprends sans cesse

Combien de fois je m'étonne en m'écoutant parler ou en me regardant agir? Cela m'arrive non pas quotidiennement mais presque. Et à mes yeux, cela semble tout à fait normal.

Comment savoir à l'avance comment je vais me comporter face à des situations nouvelles ou lorsque je rencontre des inconnus? Tant de paramètres entrent en compte! Je ne peux pas les anticiper. C'est impossible. Et je ne le regrette surtout pas parce que, selon moi cela fait tout le piment de la vie.

Cependant une question peut se poser: sais-je vraiment qui je suis profondément? Il n'est pas sûr que je sais y répondre ou surtout que j'ai envie de m'enfermer dans des définitions. Je semble préférer jouer un peu les caméléons pour ne pas me figer dans une personnalité. Je redoute l'immobilisme qui pour moi est contraire à la vie. Peut-être ai-je peur du temps qui passe, de la routine, de l'ennui? J'essaie cependant de ne pas trop désarmé les gens que j'aime par des réactions qui ne me ressemblent pas. Pour que mes surprises restent bonnes pour moi mais aussi pour mes proches.